Un commentaire sur “Pseudo-spiritualités modernes – Transhumanisme – Singularité

  • autant

    Je précise ici un peu ce que j’ai répondu par mail au sujet du transhumanisme. Le physicien auquel je faisais allusion à propos de conscience et de synchronicité est Philippe Guillemant (je faisais une confusion avec Henri Guillemin l’historien, autant pour moi). Un des critiques intéressant de la technologie, sur un plan ontologique et d’un point de vue spirituel est Jacques Ellul, avec, entre autre “le bluff technologique”. Il est re-découvert en ce moment.

    Le transhumanisme est selon moi une (des) ultimes utopies de l’homme prisonnier de lui-même, qui ne connaît plus sa nature spirituelle et qui se prend, tel qu’il le constate, en réalité tel qu’il s’est fait ou tel qu’il s’est voulu (mais ça il ne le sait plus), pour un simple animal juste un peu plus évolué que les autres, parce que parlant, créatif, donc pensant et conscient de sa pensée.
    Comme le système arrive à une impasse et que tout continue à évoluer, on le sait bien, il faut bien trouver quelque chose, un débouché à l’histoire, sinon l’horizon est fermé et c’est, à terme, le suicide collectif. Le transhumanisme fait donc partie des propositions qui dégage l’horizon, c’est au moins ça.

    La recherche d’utopie démontre qu’il existe encore une recherche de sens, de donner une direction à l’évolution humaine, c’est plutôt positif.
    Seulement, quand la proposition provient de l’animal pensant, elle ne peut être qu’une invention d’animal pensant, donc limitée à sa biologie et à ce qu’il croit à propos de lui-même, même si cet animal s’est quelque peu “prolongé” par diverses prothèses pour voir et entendre plus petit (microscope and co) et plus grand (télescopes and co) que lui-même, pour améliorer le confort de son existence (maîtrise de l’énergie, des matériaux, communication…) et pour prolonger – un peu – la durée de sa vie biologique (médecine). Mais, çà ce propos, comme le souligne la révélation d’Arès : “S’il guérit le bubon, il monte sur le nuage mais il n’est debout qu’un matin après le matin de mort. La mort couche dans l’homme, la mort se lève avant (ou) après.” (XXXIV/17-19) [traduction, parce qu’il guérit un mal (le bubon), l’homme ne se sent plus pisser (il monte sur le nuage), mais il se prolonge un tout petit peu, il meurt toujours parce que la mort est structurellement inhérente à l’homme pécheur (elle couche en lui), que sa vie soit courte (qu’elle se lève avant) ou longue (elle se lève après).]
    Par conséquent la mort ne peut pas être vaincue par des procédés extérieurs, technologiques, aussi sophistiqués soient-ils, parce qu’elle est, éminemment un problème spirituel, une question liée au choix ontologique que l’humain a fait. Elle ne peut être vaincue que par un retour sur ce choix-là. J’insiste sur ce point – la mort – qui d’ailleurs pourrait faire l’objet d’un séance du CDRS, parce que le transhumanisme laisse entendre qu’il pourrait la vaincre. De mon point de vue, c’est une naïveté d’enfant qui ne sait plus la (vraie) Mère qu’il a.
    Si Dieu vient et parle à Arès, c’est bien pour nous prévenir que :
    – nous allons dans le mur si nous continuons ainsi, le risque le plus grave étant spirituel : “le péché des péchés”, c’est-à-dire la coupure définitive avec nos racines spirituelles qui nous anéantira en tant qu’espèce
    – de fausses solutions seront proposées, comme il y a toujours eu au long de l’histoire, de faux prophètes. Récemment le communisme – je précise d’État – en a été une qui a concerné des centaines de millions de personnes. La religion, qui en est toujours un, est en perte de vitesse. Le transhumanisme n’est qu’un nouvel avatar de ces faux-semblants. L’écologie en tant qu’idéologie en est un aussi…
    – la transcendance est constitutive structurellement de l’humain parce qu’il est un Enfant (privilégié) de la Vie, et il est encore capable de La réactiver par une vie spirituelle libre, qui réactive l’amour universel en lui (pour tous les humains dont lui-même) et lui permet de dépasser sa petite personne vivant pour elle-même (égo). Alors “la Main qui guide l’aurore” travaillera avec nous à notre changement, qui, au bout de quelques générations, nous amènera au Jour.

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