Luc Laforets introduit et nous présente sa vision du Bien : Le principe du Bien.

Définition du Bien pour Luc Laforets : Actions promouvant la tendance universelle de la matière et de l’énergie à se structurer toujours plus (promouvant la Néguentropie).


3 commentaires sur “Quelle spiritualité pour aujourd’hui ? le Bien (Partie 2)

  • Eberhardt

    Bonjour Luc,
    Comme tu le sais, j’ai un problème à placer l’Être au-dessus du Bien ou de lui donner une antériorité, surtout dans une société imprégnée d’égocentrisme capitaliste. Comment l’Être peut-il se diriger vers le Bien sans en voir un intérêt quasiment exclusif pour soi-même, selon la relation Ê -> B -> Ê ?
    Comme on le voit actuellement, le bien n’est au mieux qu’un moyen de satisfaire les désirs de l’Être, qui est le but en soi de nos contemporains. On entend à tous les coins de rue valoriser le Bien-Être par le “développement personnel. Exit le bien commun, qui avait encore cours au siècle des Lumières et a été depuis abandonné par l’immense majorité de la population ; chacun se préoccupant de sa survie en ce temps de décadence.
    Seule Simone Weil avait très bien compris la nécessité d’inverser radicalement la relation. C’est d’autant plus important en temps de guerre (civile), car il faut avant tout porter les Valeurs essentielles de notre civilisation, même si l’Être devait en souffrir ou du moins vivre avec un confort moindre. L’Être n’est qu’un moyen selon la relation : B -> Ê -> B. C’est, selon moi, la seule façon d’améliorer le bien commun, et parfois le bien individuel (mon cas). Avoir le Bien en ligne de mire, qui est au-dessus de nous, c’est progresser soi-même et faire progresser la société. C’est la (partielle) négation) de l’Être, qui est plus ou moins importante en fonction des capacités de chacun. Mais il est essentiel de s’y disposer avant la grande barbarie en marche. Si non, plus dure sera la chute de l’Être…

    • Luc Laforets

      Un point d’abord, la Barbarie détruira une grande partie des gens perdus dans la recherche égotique du désir, du bien-être. Ne serait-ce que parce qu’il ne se reproduisent pas.

      Entendons-nous bien sur la notion d’Être ici. Il s’agit de l’Étant plus précisément. Une plante ou un animal en est un au même titre qu’un homme ou qu’une pierre, ou bien encore que d’une société.
      Dans ce sens, la partie individuelle devient alors relative. Relative aux autres Étants.

      Dès lors le paradoxe que tu soulèves à juste titre pour l’être (humain) ne me parait alors pas s’appliquer. Pour employer tes mots, les Étants sont l’ensemble de la création (tout du moins sa partie sensible). Ils sont donc bien premiers.
      Le Bien est ce qui à mon sens promeut la persistance de ces Étants. Il leurs est immédiatement et indissociablement second.

  • Didier

    Bonsoir à tous et à toutes,

    Présentation et débat très intéressants, merci.

    Oui attention au mot bonheur, il est polysémique.

    Notre langage a été corrompu, perverti, et certains mots sont devenus des cadenas, des pierres d’achoppement.

    Ici au Brésil ils disent “a felicidade” qui serait en français la félicité, laquelle représente pour moi un niveau beaucoup plus élevé que la simple “bonne heure” qui est le plaisir, la satisfaction passagère, le bien-être etc..

    Bien sûr les dictionnaires du monde participent pleinement d’augmenter la confusion dans les esprits.

    La spiritualité nous impose de beaucoup travailler sur le sens des mots pour rejeter ceux qui nous empêchent de réfléchir correctement et provoquent souvent des polémiques inutiles. Oublions les définitions du dictionnaire et rétablissons le vrai sens des mots nous-mêmes.

    Merci une fois de plus pour cette excellente vidéo qui comme dit Claude nous incite à réfléchir au point que l’on a envie d’écrire un livre entier sur le sujet.

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